Dans nos jours, le monde connait une crise sanitaire du covid-19. Malgré cette crise, la pratique de la chirurgie esthétique est en grande évolution, et surtout chez les patients âgés entre 18 et 35 ans. C’est une tendance où on trouve que les réseaux sociaux ont joué un grand rôle. Face aux demandes extravagantes, les praticiens varois veillent au grain.
La chirurgie esthétique chez les jeunes
Avec le port des masques, le sourire devient parfait pour tout le monde. Quelques années en arrière, la pratique de la chirurgie esthétique s’est démocratisée. Parmi les interventions les plus demandées on trouve l’Injection d’acide hyaluronique pour redessiner une bouche, de botox pour lutter contre les rides, augmentation des seins, greffe de cheveux, etc. Désormais, et bien aidées par des technologies toujours plus au point, ces opérations sont devenues courantes. Sans pour autant être anodines.
Suite à la cinquième vague du covid-19, on trouve que plusieurs interventions sont déprogrammées, les carnets de rendez-vous sont archis pleins de patients ayant pour la plupart d’eux un âge ente 18 et 35 ans.
Du temps pour se regarder sur les écrans
La succession des confinements peuvent expliquer ce phénomène. On trouve que les gens n’ont pas dépensé leur argent dans les loisirs à cause de la fermeture des frontières et des restaurants et le reste des moyens de loisirs. Donc les économies ont pris lieu par la force des choses. Et comme ils ont eu du temps pour se regarder sur les écrans, que ce soit pour le télétravail ou pour parler en vidéo avec leurs proches, cela les a mis devant leurs défauts physiques. Les réseaux sociaux sont devenus un impératif, aussi bien pour nous que pour le patient, concède ce dernier. Il y a des avantages, mais pas mal d’inconvénients aussi.
Garder un œil critique
Le praticien esthétique doit être attentif à ce que le patient garde un œil critique sur ce qu’il veut. Trop de patientes arrivent aux cabinets avec le téléphone à la main en disant qu’elles veulent ceci ou cela, c’est comme chez le coiffeur. Sur le Net, les photos ne montrent pas les efforts consentis avant l’opération ou qu’il y a eu plusieurs interventions avant d’arriver à un tel résultat. Parmi les étapes nécessaires il faut que le chirurgien passe un certain temps à écouter les doléances de ses patients et les raisons qui les ont amenés à subir une intervention. Les premières questions sont toujours de savoir si la personne effectue cette démarche pour elle-même et si cela fait longtemps qu’elle y pense. Il touche donc au corps et à la psychologie.